Tu peux laisser ton serviteur s'en aller
Luc 2,25-35
Il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d 'Israël et l'Esprit Saint était sur lui. Il lui avait été révélé par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort avant d 'avoir vu le Christ du Seigneur.
Il vint alors au Temple poussé par l'Esprit; et quand les parents de l'enfant Jésus l'amenèrent pour faire ce que la Loi prescrivait à son sujet, il le prit dans ses bras et il bénit Dieu en ces termes:
Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s'en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Le père et la mère de l’enfant étaient étonnés de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie sa mère :
« Il est là pour la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contesté, et toi-même, un glaive te transpercera l'âme ; ainsi seront dévoilés les débats de bien des cœurs. »
Mgr Martini - Mon jardin secret p 52
Le vieux Syméon qui embrasse un enfant est une réalité très importante, parce qu'il représente chacun de nous face à la nouveauté de Dieu. La nouveauté de Dieu se présente comme un enfant et nous, avec toutes nos habitudes, nos peurs, nos craintes, nos envies, nos préoccupations, nous sommes face à cet enfant. L’embrasserons-nous, l'accueillerons-nous, lui ferons-nous de la place? Cette nouveauté entrera-t-elle vraiment dans notre vie ou tenterons-nous plutôt de mettre ensemble le vieux et le nouveau en cherchant à nous laisser déranger le moins possible par la présence de la nouveauté de Dieu?
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